Nils BARRELLON



« Je nais au cours de l’hiver 1975 à Bron (ville rhodanienne dans laquelle verra le jour quelques années plus tard un footballeur célèbre aux frasques peu recommandables). Enfance sans histoire à Oullins puis dans une grande maison de la banlieue lyonnaise. La cambrousse avec les vaches et tout et tout.
Je suis une scolarité peu mouvementée, saute une classe et décroche mon CAPES de Sciences Physiques. Une année de stage à Villefranche sur Saône (ville où a vu le jour un chanteur neurasthénique un temps marié à Chiara Mastroianni) puis je monte contraint et forcé sur la capitale. Premier poste à Gonesse dans le neuf cinq.
Trois mois après la rentrée, je descends à Toulon pour y faire mon service dans la marine en tant que secrétaire militaire. Je monte la garde, je bois de la bière et fume des cigarettes, je range des dossiers militaires, bière, cigarette, je fais mon lit au carré, bière, cigarette, je descends dragouiller les cagoles au cercle des marins, bière à la main et clope au bec.
En octobre 98, retour sur la capitale et la France est championne du monde (plus je vieillis, plus je pense que ces deux évènements sont corrélés) ! On me jette devant des classes du collège Léon Blum à Villiers-le-Bel. C’est chaud. Je me bats pour qu’ils ne m’insultent pas, qu’ils ne dansent pas sur les tables. J’y parviens mais on ne fait pas trop de sciences physiques.
Suivent cinq années à Villiers le Bel pendant lesquelles mon autorité s’affermit.
En parallèle, je postule au Conservatoire d’Art Dramatique du XXe arrondissement, suis pris et me prend à rêver d’une carrière dans la comédie. J’écris quelques pièces de théâtre et les joue. Succès modeste.
En 2000, je rencontre la future mère de mes fils. Mariage en juin 2003, l’année de la canicule. À la mairie du quinzième, j’ai deux auréoles de sueur monstrueuses sous les bras quand je dis oui pour la vie. Par chance, j’ai une veste et personne ne le remarque.
Mon premier fils naît en 2004.
Je suis muté sur Paname. Moins de transport en commun, plus de temps. Je m’essaie au roman blanc. Quatre opus géniaux qui sont pourtant refusés par les maisons d’édition à qui je les fais parvenir. Je tente l’agrégation que je décroche en 2006, quelques mois avant la naissance de mon deuxième fils. Je décide alors de participer au prix du quai des Orfèvres 2009, 2010 (naissance de mon troisième fils aussi) 2011 et 2012. En 2013, au cinquième essai, je perds en finale.
Cette "deuxième place" permet toutefois au commissaire Kuhn de rencontrer enfin ses lecteurs en janvier 2014 (Editions City). Le Jeu de l’Assassin devient le poulidor des polars, le poular : finaliste du prix de Lens, du prix du Quai des Orfèvres et du prix Balai de la découverte. La fille qui en savait trop suit en mars 2015. La Position des tireurs couchés sort chez Fleur Sauvage en mai 2016 et La Lettre et Le Peigne en septembre de la même année chez Jigal.
L’année 2017 sera aussi riche. Au printemps sortira chez Thierry Magnier un polar jeunesse écrit à quatre mains puis en octobre, le 25 normalement, la troisième enquête du commissaire Kuhn sera éditée chez Fleur Sauvage. »



Site personnel : http://nilskuhn.blogspot.com



Bibliographie

Roman
 Vidi Pereo, Éditions Fleur Sauvage, à paraître
 La Lettre et Le Peigne, Éditions Jigal, 2016
 La Position des tireurs couchés, Éditions Fleur Sauvage, 2016
 La fille qui en savait trop, City Éditions, 2015
 Le Jeu de l’assassin, City Éditions, 2014 (rééd. City Poche, 2015)

Jeunesse
 I invade you, Éditions Thierry Magnier, 2017


LES AUTEURS INVITÉS EN