Le Complexe du Prisme, Fabrice Pichon


Parution en 2013 aux éditions du Citron Bleu

Pour un homme seul, les choses perdent la moitié de leur intérêt.
La famille a un prisme qui rend l’aspect de toutes choses plus satisfaisant
(Duranty, Malh. H.Gérard, 1860, p.146).

Il ne demande rien, seulement respirer l’odeur de la ville, caresser de nouveau la chaleur des murs. Il erre le long des façades de pierre bleu et rose, se fond dans l’ombre des porches.
Une si longue absence ne lui a pas fait oublier cette ville et ses années de bonheur.
Il ne demandait rien, mais une seule image a suffit. La digue s’est rompue et un flot de haine s’est emparé de son corps, de son esprit, de son âme. Il n’a plus le choix, il doit tuer. Tuer pour prouver son innocence.
En quittant Bergerac pour prendre la tête du groupe PJ de Besançon, la commissaire Marianne Bracq aurait certainement souhaité avoir le temps de s’installer avec ses deux filles et se familiariser avec son nouvel univers.
Il faudra qu’elle patiente avant de prendre possession de son nouveau bureau et mieux connaitre sa nouvelle équipe, les lieutenants Magnin et Goncalves, la capitaine Alaoui et le commandant Victor, futur retraité :
Le corps éviscéré d’une clocharde est découvert le jour même au bas des marches du square Castan ; square antique de la ville au pied de la Porte-Noire.
Un meurtre qui pourrait n’être qu’un banal fait divers, si d’étranges marques n’avaient pas été découvertes gravées dans les chairs lors de l’autopsie. Signes cabalistiques ou message codé ?
L’assassin rôde dans la ville pour délivrer son message et faire de nouvelles victimes sur les rives du Doubs.
Comprendre cet étrange code, décrypter le message d’un tueur avant que d’autres innocents ne succombent sous la lame du tueur, sera la première enquête de la toute nouvelle commissaire. Le temps lui est compté.
Mais c’est une plongée dans un passé trouble que Marianne Bracq devra accepter de faire, et reprendre une enquête vieille de trente ans pour comprendre et arrêter ce tueur.
Une plongée d’où Marianne pourrai bien ne pas sortir indemne, car malgré elle, la commissaire Bracq semble être le trait d’union entre le passé et le présent.