Chroniquez le livre de septembre

Du mardi 8 septembre au vendredi 2 octobre
chroniquez le livre de Jean-Marc Royon : Joblard, l’hygiène de la vermine

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La République est en danger. Enfin, le quartier de la République. La misère pullule, la crasse s’installe, le Pôle Emploi est saturé... Le cœur de la capitale est gangréné. C’est en tout cas l’opinion de Jean-Louis Neuheur, un jeune commerçant dynamique qui va tenter de remédier au problème. Misère et affaires n’ont jamais fait bon ménage, il est temps de mettre un coup de clean. La mort commence à s’abattre aveuglément, d’abord sur les plus démunis, bientôt sur les notables. La police est sur les dents et croit tenir son coupable : Étienne Joblard. Ce pauvre Joblard, qui une fois encore va devoir mener sa propre enquête pour prouver son innocence. Quelle purge d’avoir à sauver sa peau quand on n’attend plus rien d’autre de la vie que de la finir peinard au coin d’un zinc. Mais Joblard aimerait bien profiter de l’occase pour prouver une bonne fois pour toutes que, bordel ! la misère n’est pas un crime.
Joblard, l’hygiène de la vermine, AAARG ! Éditions, 2015




Jean-Marc Royon
Jean-Marc Royon est né par hasard en 1972. Très tôt réfractaire à l’effort et à l’autorité il abandonne Hypokhâgne pour se faire comédien. Usant la patience des uns et usé par les projets des autres, il décide de devenir l’interprète de ses propres envies. Après avoir vécu l’aventure du CAES pendant dix ans, il écrit et joue notamment Mazout et Neutron (théâtre de rue) pendant les dix années qui suivent. II participe par ailleurs à l’aventure de la Coterie. On l’aperçoit aussi à l’Odéon avec Têtes Raides autour de Jean Genet, dans un film de Virginie Despentes, des pièces du Théâtre du Festin, ou encore en collaborateur de Didier Super. La quarantaine bien sonnée, il s’est mis à écrire. Il est l’auteur de deux romans et de quelques chansons.
Source : www.k-libre.fr



Chroniquez le livre d’avril

Du mardi 10 février au vendredi 6 mars
chroniquez le livre de Julia Tommas : Les Ténèbres et rien de plus

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Qu’est devenu le corps de Peter Mulchan, le tueur en série qui a terrorisé New York ? C’est la question que se posent l’inspecteur Kenji Yoshiro, de la brigade criminelle, et le docteur Lisa Cavalcante, chercheuse en neurosciences à l’université de Columbia. Le premier se souvient encore du jour où il était parvenu à l’arrêter. Mais, inculpé pour le meurtre de trois jeunes femmes et deux tentatives d’assassinat, Mulchan s’était suicidé dans sa cellule avant même de connaître la date de son procès. Quant à Lisa, son doctorat en neuropsychiatrie ne lui est d’aucun secours pour faire face au traumatisme qu’elle a subi un an auparavant : Peter Mulchan était un de ses patients, et c’était avec elle qu’il avait décidé de mettre un terme à ses activités de serial killer ; et pourtant, il avait tenté de la tuer. Depuis ce jour, Lisa est hantée par ce souvenir ; un éclat de voix dans la foule, le contact d’une main dans le métro, un visage entraperçu au détour d’une rue, autant de symptômes du stress post-traumatique dont elle souffre et pour lequel elle refuse de se soigner. Alors qu’elle se réfugie dans ses travaux de recherche, déterminée à prouver que la quatrième victime du tueur en série, encore plongée dans un état végétatif, pourrait sortir du coma, l’impensable se produit. Le corps d’une jeune femme est retrouvé dans un cimetière de la ville. Les marques sur son cadavre ne laissent aucun doute : elle a été enlevée et torturée selon le modus operandi de Peter Mulchan. Troublé par la ressemblance physique de cette nouvelle victime avec Lisa, Yoshiro pense avoir affaire à un imitateur. Mais la neuropsychiatre a un tout autre avis : et si Peter Mulchan n’était pas mort ?
Les Ténèbres et rien de plus, Anne Carrière, 2015




Julia Tommas
Née en 1972 à Bruxelles, Julia Tommas vit actuellement en région parisienne. Elle est l’auteur de Brain damage (Timée, 2008), finaliste du prix du premier roman policier de la ville de Lens, et de Enfers.com (Timée, 2010). Les Ténèbres et rien de plus est son troisième roman.
Source : www.anne-carriere.fr



Chroniquez le livre de février

Du mardi 10 février au vendredi 6 mars
chroniquez le livre de Paul Colize : L’Avocat, le nain et la princesse masquée

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Hugues Tonnon est un avocat respecté du Barreau bruxellois, spécialisé dans les divorces, les séparations douloureuses et les couples qui s’entretuent. C’est donc naturellement à lui que s’adresse Nolwenn Blackwell, le flamboyant top model belge qui a jeté son dévolu sur Amaury Lapierre, un capitaine d’entreprise de trente ans son aîné qui lui arrive au menton. Alors qu’un fastueux mariage se profilait, le riche héritier a été paparazzé dans les bras d’une stripteaseuse, au bord de la piscine d’une villa tropézienne. Hugues Tonnon s’engage à défendre le célèbre mannequin, dîne en sa compagnie et la raccompagne chez elle pour sceller leur accord. Au petit matin, il se réveille chez lui, la police à sa porte. Nolwenn Blackwell a été assassinée, il est le dernier à l’avoir vu vivante et ne se souvient de rien.
L’Avocat, le nain et la princesse masquée, La Manufacture de livres, 2014




Paul Colize
Paul Colize est belge. Né sous le signe de la Vierge (non pratiquant) en 1953, il mesure 1,88 m et vit à Waterloo, seul village de Belgique que tous les Français connaissent. Au pays de la bière, il ne boit que du Perrier et fuit le chocolat. Il se pèse tous les matins et aime se faire prendre en photo dans des tenues de sports qu’il n’a jamais pratiqués. Il est consultant en organisation et est venu à
l’écriture sur le tard pour retracer un épisode de sa vie professionnelle. Passionné de rock dès sa plus tendre enfance, il voulait être Beatle lorsqu’il avait dix ans et Mick Jagger lorsqu’il en a eu cinquante. Son roman Back up a reçu le prix Saint-Maur en poche 2013 et est arrivé en finale du Prix Rossel (surnommé le Goncourt belge), une première pour un polar dans ce prix créé en 1936. Son roman Un long moment de silence a obtenu le Prix Landerneau polar 2013 et le Prix Boulevard de l’Imaginaire 2013.
Source : [site du Chien Jaune]



Chroniquez le livre de janvier

Du mardi 13 janvier au vendredi 6 février
chroniquez le livre de Marie Vindy : Cavale(s)

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Solène est une professeur de français de 45 ans, son mari est propriétaire d’une grosse exploitation céréalière et maire du petit village où habite le couple : La Loge-Suzon près de Dijon. Ils ont un fils, lymphatique et addict aux jeux vidéo. Sur un coup de tête, elle décide de disparaître en laissant derrière elle mari encombrant et ado ingrat. Elle prend sa voiture et part sur les routes de Bourgogne. Son destin va percuter celui de Mathieu, un jeune voyou qui, après un braquage raté dans une supérette qui a coûté la vie à un gendarme, prend Solène en otage. Une étrange relation se noue alors entre le délinquant et cette femme mûre en rupture conjugale. Pour le capitaine Humbert, qui assure le commandement du groupe criminalité organisé et itinérante à la Section de recherche de Dijon et son équipe, la traque commence. La compagne d’Humbert, Marianne Gil, s’est isolée à la campagne pour se consacrer à l’écriture. Son projet, outre de terminer un roman, est de se lancer dans l’élevage de chevaux. Deux juments vont donner naissance à leurs poulains au cours de l’été...
Cavale(s), La Manufacture de livres, 2014




Marie Vindy
Marie Vindy est née en 1972 à Dijon, où elle vit actuellement. Passionnée de littérature noire et policière, elle publie son premier roman en 2004, Mektoub (édition Pavic), puis suivront Le Sceau de l’Ombre (1re édition, 2008) et Nirvana transfert (2011) aux éditions Krakoen, Onzième Parano (2011) chez La Tengo éditions ainsi que de nombreuses nouvelles noires ou érotiques publiées dans des revues et des recueils collectifs. Chroniqueuse judiciaire pour le journal Le Bien Public, son univers est ancré dans les réalités du crime et du fait divers : braquages, vols, meurtres, viols, incestes, l’auteure se joue des maux de la société et des travers des hommes qui la peuplent pour mieux les faire émerger dans la fiction. Son cinquième roman, Une femme seule, (Fayard noir, 2012) inaugure une série policière au cœur de la gendarmerie et des paysages d’une France rurale et provinciale, suivi de l’épopée tragique Cavale(s) (2014), aux éditions La Manufacture de livres.
Source : [site de l’auteur www.marievindy.com]



Chroniquez le livre de décembre

Du mercredi 10 décembre au vendredi 9 janvier
chroniquez le livre de Dominique Chappey : J’avais la croix

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Intrigué par un article lu dans « le Parisien », Gabriel prend le train pour Saint-Pierre-d’Entremont, une petite station de ski, près de Chambéry. Il a l’intention d’en apprendre davantage sur le meurtre d’un jeune marginal, dont le corps a été retrouvé attaché à la croix qui signale le sommet du Grand Som.
J’avais la croix, éditions Baleine, 2014




Dominique Chappey
Sous les pavés, la plage est à peine tiède quand il débarque en Normandie. Crachin oblige, il lit très tôt tout et n’importe quoi. Il se rêve tour à tour premier de cordée, manchot passager du transsibérien, lutteur montreur d’ours dans le New Hampshire, pécheur à la mouche amateur de grand cru. Entre deux lectures, il lui arrive de reposer les pieds sur terre.
Crooner ou torero. Au lycée, ce sont les vœux qu’il inscrit sur sa fiche d’orientation. Les premières arènes sont à huit cents kilomètres, il sèche tous les entrainements. Il chante juste mais trop fort. Ses voisins l’encouragent à poursuivre ses études, loin de préférence. Il choisit Pub écossais, option pur malt. Au retour, il se rapproche des montagnes et patiente au milieu des livres. L’écriture vient par jeu quelques années plus tard. Amusé, il prend l’habitude d’envoyer des histoires sombres à des inconnus qui ne lui ont rien fait. Quelques masochistes en redemandent. Les salons du polar qui organisent des concours de nouvelles en font les frais. Il y prend goût, persévère, devient accro. C’est fichu, il ne sera jamais torero. Sa culture du noir laisse à désirer, il met les bouchées doubles pour rattraper son retard mais tombe sur des malpolis comme Jonquet ou Garnier qui s’en vont au milieu de la conversation. En musique, Willy DeVille lui a fait le même coup, il ne lui a toujours pas pardonné.
Source : site K Libre



Devenez chroniqueur pour le Chien Jaune !

Vous aimez lire, vous avez envie de partager vos lectures, nous vous proposons de chroniquer des polars, romans noirs, thrillers reçus par le Chien Jaune pour son festival. Lecteurs, professionnels débutants ou confirmés, seul ou en groupe, vous êtes tous conviés !



À partir de décembre 2014, chaque mois, l’association Le Chien Jaune vous propose de chroniquer un nouveau livre. La sélection sera constituée de livres adressés en service de presse à l’association par les éditeurs et les auteurs de polar désireux de prendre part au Festival du polar. Cette opération a plusieurs objectifs : faire connaître la littérature policière, inviter les lecteurs à contribuer au projet culturel de l’association, promouvoir des auteurs et des éditeurs connus ou non via le site internet du Chien Jaune et sa page Facebook, valoriser les services de presse reçus.



Comment participer ?

1. Empruntez le livre à la bibliothèque municipale de Concarneau (Place de l’Hôtel-de-Ville), aux horaires d’ouverture. Vous pouvez le conserver 10 jours.
2. Lisez et chroniquez le livre.
3. Respectez quelques consignes. Une chronique est un article dont l’auteur donne son avis personnel sur une œuvre, il s’agit donc de poser un jugement. Votre chronique ne doit pas être dénigrante, discriminante, à caractère raciste, ni porter atteinte à l’auteur, à sa réputation, etc. Elle doit raconter, informer, argumenter, conseiller (lorsque le texte vous a plu) ou déconseiller (dans le cas contraire) la lecture de l’œuvre chroniquée. Elle doit comporter le titre de l’ouvrage, l’auteur, l’éditeur, l’année de publication
et faire 666 caractères (ponctuation et espaces comprises).
4. Signez votre chronique. Vous pouvez utiliser un nom de plume.
5. Envoyez votre chronique dans les délais impartis par courriel à contact@lechienjaune.fr ou déposez-la à la bibliothèque municipale de Concarneau. Indiquez vos nom, prénom et coordonnées. Vous pouvez aussi donner votre avis en quelques mots sur le site internet de la bibliothèque www.bibliotheque-municipale.concarneau.fr(rubrique Nos sélections Avis des internautes).

L’association s’engage à vérifier l’orthographe et se réserve le droit de publier ou non la chronique sur le site du Chien Jaune et sa page Facebook.